Enfermés, Bonus :
Du côté obscur
Auteur: Marine Sheridan
Edition: Erato
Publié en: 2015
Genre: Thriller
Vous avez découvert Enfermés du point de vue de Maëlys, une des victimes.
À présent, passez du côté obscur pour savoir quand et comment tout à commencer.
Entrez dans l'envers du décors.
À présent, passez du côté obscur pour savoir quand et comment tout à commencer.
Entrez dans l'envers du décors.
Attention si vous lisez cet avis, vous vous spoiler et vous gâchez
l'effet de surprise du livre principal, et tout repose sur ce petit secret. Donc, ne lisez pas si vous n'avez pas lu l'autre livre avant.
Je voudrais déjà remercier Marine, comme toujours pour cette lecture. En lisant, son livre Enfermés, il me reste un petit truc qui me paraissait inachevé pour ma part, mais que je suis assez contente de ne pas l’avoir eu à ce moment. Je pense que son bonus est parfaitement justifié et en même temps, il complète parfaitement le tout. Mais j’aurais peut-être moins aimé si ce bonus avait été intégré au cours du livre principal, elle a bien fait de garder cette part de mystère. Si vous n’avez pas lu le premier livre, je vous déconseille fortement de ne pas lire la suite de mon Avis. Ce bonus dévoile ce petit truc que vous cherchez à comprendre durant toute votre lecture, mais que Marine a su apporter juste au moment de la fin. Ce bonus va nous permettre de connaître l’envers du décor, et même si je le trouve long au démarrage, ce début est nécessaire pour remettre les personnes dans le contexte, mais surtout de montrer le basculement de l’autre côté. Ensuite, j’ai trouvé qu’il y avait toujours ce petit manque de réel sadisme, mais Marine a su rester fidèle à son histoire de base et m’a apporté ce côté aux travers des personnages qui proposent les défit. Et j’avoue que, plus, nous avancions dans l’histoire et plus nous découvrons des personnes qui font peur. Marine écrit ceci à la fin de livre :
La fiction se transforme bien souvent en réalité. Alors, prenons garde à ne pas basculer du côté obscur, car même si l’on dit le contraire, on en a tous un, au fond de nous. Il ne tient qu’à nous de ne pas y basculer.
Et explique en même temps qu’il en faut très peu pour justement ressembler à ses malades, comme nous le disons souvent. La limite est très fine et nous la voyons s’effacer au fur et à mesure de notre lecture. Et mine de rien, quand on sait d’où sort l’idée de ce jeu, si l’on peut dire ça comme cela, on n’a pas de mal à le voir comme plausible. Après, je vais sûrement passer pour une malade, mais qui n’a jamais pensé à vouloir torturer untel ou untel pour telle ou telle raison ? Au final, on a tous ce côté en nous, donc, ce jeu peut très bien exister dans l’avenir ou peut-être qu’il existe déjà. On a ce jeu avec la frontière du réel et de l’imaginaire qui est très fine, ce que j’apprécie beaucoup. Le livre vous pousse à ouvrir les yeux et à comprendre que vous pouvez, vous aussi, vous retrouver du côté des personnes qui proposent ses défis.
En conclusion, c’est un coup de cœur. Marine a su jouer sur ce qui m’attire tant dans certains thrillers. Le côté complexe des « malades », et lorsque nous les découvrons dans ce livre et que nous voyons qui ils sont, cela nous remet encore plus en question, mais remet surtout en question la définition de malade. Parce que mine de rien, on se rend facilement compte que la limite, entre eux et nous, est assez fine et que l’on peut aussi se retrouver à leur place, prêt à payer des mille et des cent pour voir notre défi sélectionner. Je suis assez ravie de ce bonus, pour ma part, il complète parfaitement le tout et m’offre ce qui me manquait un peu. Mais en aucun cas, je l’aurais voulu dans le livre principal. Et pour une fois, je ne râle pas sur le nombre de pages, parce que cela suffit amplement et que nous avons une boucle bouclée comme on dit souvent.
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