L'Antichambre des Souvenirs, intégrale de Iman Eyitayo

L'Antichambre des Souvenirs, 

intégrale

Auteur: Iman Eyitayo

Edition: Plumes Solidaires

Publié en: 2015

Genre: Drame, Contemporain

J’ai toujours pensé qu’en frôlant la mort, je verrais toute ma vie défiler devant moi. Je me suis trompée. En réalité, je me suis retrouvée dans une antichambre en compagnie d’un « guide » qui m’a annoncé que je devrais revivre cinq moments de ma vie avant que mon sort ne soit décidé. 

J’ai peur : vais-je survivre ou vais-je sombrer ? 
Et si mon avenir dépendait de mon passé, des souvenirs que je dois désormais revivre ? Et si au contraire, ma vie ne tenait qu’à un fil, celui du hasard ? 

Je m’appelle Dana, j’ai 32 ans et je joue ma vie.

Je voudrais déjà remercier Iman et les éditions Plumes solidaires pour cette magnifique lecture. Pour ceux qui suivent mon blogue, vous avez sûrement vu mon avis sur le premier tome. Que j’avais adoré comme hais pour sa fin abrupte. Et mine de rien, j’ai vraiment sauté sur l’occasion de lire l’intégrale. Même si j’avais de vagues souvenirs, je voulais absolument revivre l’aventure à 100%. Et j’ai vraiment revécu à fond cette histoire. Puis de relire le début ma vraiment permis de me remettre dans l’atmosphère et l’ambiance du livre. J’ai adoré retrouver cet univers d’antichambre pour les personnes dans le coma, cela a un côté rassurant, c’est le sentiment que j’ai après cette relecture de la première partie. J’ai vraiment aimé retrouver Dana et de connaître enfin la suite. L’histoire démarre assez rapidement, nous avons vraiment peu de temps pour nous plonger dans l’histoire que le drame arrive déjà. Mais ce n’est pas un reproche. Parce que, lorsque nous franchissons les portes qui vont nous mener à un souvenir de Dana, nous apprenons à mieux la connaître et à mieux connaître son entourage. Et maintenant que j’ai l’ensemble des choses, j’ai pu vraiment comprendre et voir le message de l’auteur dans son ensemble. Et je n’irai sûrement pas plus loin. Parce que, je pense que son but, c’est d’ouvrir les yeux des lecteurs et de leur faire comprendre l’importance de ce qu’il y a juste sous leurs yeux. Et c’est vraiment juste sur la fin que vous en prenez conscience et c’est là que l’on voit que l’auteur a su parfaitement bien vous mener du début à la fin. Une fois de plus, j’ai vraiment ressenti les sentiments de Dana dans son intégralité. J’ai vraiment été triste, énervé, déçu, je suis tombée amoureuse, j’ai souri comme une idiote, mais j’ai été aussi hyper angoissée et tellement obnubiler par cette épée Damoclès que j’en ai oublié l’essentiel sur la fin. Les pages défilent très rapidement et bien sûr la fin aussi, à mon grand regret. Mais plus j’y réfléchis et plus je me dis que j’ai eu l’essentiel et que, finalement, je n’ai pas cette sensation de manque comme je peux parfois l’avoir à la fin de mes lectures. Il y a l’essentiel. J’ai juste un petit regret avec le personnage du guide de Dana, qui est Glimel si je ne me trompe pas, j’aurai aimé qu’il ait une place un peu plus importante. Sinon, je suis ravie de la fin, elle permet de vraiment conclure notre lecture, même si l’auteur a su me faire douter et angoisser sur la perspective de cette fin. Mais c’est aussi une fin qui pousse la lecture à ouvrir les yeux, comme j’ai pu le dire un peu plus haut.

En conclusion, c’est toujours un coup de cœur pour ce livre !!! J’ai aimé redécouvrir l’auteur sur un genre, enfin pas tout à fait quand on y pense, mais est-ce que l’on peut vraiment certifier que ce soit réel ou pas ? Et j’aime beaucoup ce côté-là aussi, où nous sommes vraiment dans le flou sur la réalité et sur le surnaturel. J’ai adoré découvrir Dana, son monde, sa vie, ses souvenirs… Mais j’ai surtout adoré ressentir tous ces états d’âme, c’est ce qui fait vraiment la richesse de ce livre et cela est indispensable pour comprendre le message de l’auteur. Un livre que je peux facilement vous recommander, mais je ne suis pas forcément certaine que vous vivrez la même expérience que moi, parce que mine de rien, nous sommes tous différents en ce qui concerne la perception de la vie ou du sens que l’on souhaite lui donner.