01/01/2017

Fruits Basket, tome 4 de Natsuki Takaya

Fruits Basket, tome 4

Auteur: Natsuki Takaya
Edition: Delcourt
Publié en: 2003
Genre: Manga, Shôjo
Tome: 23 tomes


La vie au lycée s'annonce tumultueuse : Momiji et Hatsuharu, deux autres garçons de la famille Soma, rejoignent Tohru, Yuki et Kyô, qui ont réussi à passer en deuxième année ! Lors de la fête de rentrée, Akito, le chef de la famille Soma, apparaît devant Tohru... Vous allez aussi découvrir Ayamé (le grand frère de Yuki !) dans ce quatrième volume de notre fameuse "comédie de la transformation", toujours aussi pleine de rebondissements !


J’adore relire cette série, il y a une certaine tristesse et des blessures vraiment ancrées dans chaque personnage que forcément cela vous touche au plus profond. Dans ce tome-là, nous faisons la connaissance d’un nouveau signe, Ayamé qui est le frère de Yuki, leur visage se ressemble beaucoup, mais au niveau caractère, ils sont vraiment l’opposés de l’un et de l’autre. Ayamé est un personnage haut en couleur, il prend vraiment sa place voire un peu trop lorsqu’il est présent. Un personnage que l’on aime rapidement d’ailleurs parce qu’il nous fait bien rire. Mais j’aime surtout ce tome par rapport au fait que l’on a un aperçu des parents des maudits et de leur réaction à travers le lapin Momiji. Et c’est vraiment là que l’on s’aperçoit que, finalement, ils sont parfois bien seuls face au monde lorsqu’ils sont rejetés. Momiji est un personnage qui peut nous paraître un peu immature, lorsqu’on le voit dans la vie de tous les jours, mais ce passage ou il explique pourquoi la femme qui lui ressemble tellement ne le connaît pas plus que cela, le fait paraître beaucoup plus mature et adulte. Ce passage à toujours le don de me touche et de m’émouvoir, je pourrais le relire des centaines de fois, il aura toujours le même impact sur moi :

« Tu sais, un jour j’ai décidé, que moi je voulais vivre en assumant bien tous mes souvenir. Même mes souvenirs les plus tristes. Même ceux qui continuent à me faire du mal. Même ceux que je voudrais complètement oublier.
Si je fais des efforts, et que je ne les fuis pas. Si je garde espoir, alors un jour je deviendrais quelqu’un qui ne sera plus écrase par des propres souvenirs.
Voilà ce que je crois. En tout cas je ferais tout pour ça. Je voudrais être sûr qu’il n’y a aucun souvenir que je vais oublier.  Ça veut dire, qu'en réalité, j'aurais voulu juste que maman ne m'oublie pas. Et qu'elle fasse des efforts elle aussi. Mais, c'était probablement de l'égoïsme de ma part. »

Et c’est un peu là que l’on se rend compte que chaque maudit a dû mûrir beaucoup plus vite que la moyenne. C’est ce passage-là qui nous fait vraiment comprendre l’ampleur que la malédiction a sur la famille Soma, cela ne touche pas uniquement les maudits, mais cela touche l’ensemble de la famille, qu’ils s’en souviennent encore ou qu’il est décidé de l’oublier… Je vous rassure, on finit sur une note un peu plus joyeuse, qui me fait beaucoup sourire. Et une fin avec un objet qui m’intrigue beaucoup parce que je ne me rappelle plus vraiment le lien qu’il va apporter.

En conclusion, c’est un coup de cœur. La plupart du temps c’est cela ou à deux doigts de l’être. Ce manga est assez profond en réflexions et aussi dans les sentiments qu’il vous passe. C’est le genre de manga qui nous offre toujours une petite leçon de courage que nous ne voyions jamais venir. C’est un manga qui vous fait aussi beaucoup réfléchir et qui peut parfois remettre des choses en question. Mais c’est aussi une magnifique histoire que l’on voit évoluer au fur et à mesure des tomes. Il ne me reste plus qu’à aller chercher la suite, pour pouvoir voir qui va être le prochain personnage maudit que l’on va découvrir.


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