Joséphine, tome 1 de Pénélope Bagieu

Joséphine, tome 1

Auteur: Pénélope Bagieu

Edition: Le Livre de Poche

Publié en: 2010

Genre: Humoristique

Tome: 3 Tomes

Joséphine a "la trentaine", comme elle dit pudiquement. Elle n'est pas mariée, n'a pas d'enfant, mais elle a un chat. Elle est blonde et menue, mais s'épaissit sensiblement au niveau des hanches. Elle travaille dans un bureau, avec plein de gens qui ne connaissent pas son nom, et un macho abject dont elle ne parvient pas à clouer le bec. Elle a aussi une soeur qui est mariée, et a des enfants blonds, souriants et polis plein sa grande maison. Elle a des parents qui n'habitent pas la même ville mais qui réussissent à l'envahir et à la culpabiliser par téléphone. Elle a des copines mais aucune n'arrive à la cheville de Rose, sa meilleure amie, solidaire de ses misères quotidiennes. Elle est terriblement fleur bleue et ne désespère pas de rencontrer l'homme idéal, ce à quoi elle s'emploie activement (bars, salles de gym, clubs d'oenologie, Meetic...). En attendant, elle pleure devant les films à l'eau de rose. Joséphine a des tas de malheurs dont elle est bien souvent à l'origine : elle est maladroite, ne gère pas très bien ses relations professionnelles, peine à se faire entendre, fait des gaffes assez embarrassantes, et enchaîne les faux-pas dans sa vie amoureuse. Elle est en quelque sorte l'artisan de son propre malheur, mais veille à ne surtout jamais tirer de leçons de ce qui lui tombe dessus.

J’avoue que j’ai pris la bd surtout à cause de l’approche du film. Mais elle me fessait aussi souvent de l’œil donc j’ai finit par la prendre. Et je n’en suis pas déçue. Certes c’est assez simpliste au final comme univers, mais j’ai bien rigolé. On peut facilement s’identifier à Joséphine, c’est un peu madame tout le monde. Donc on rigole assez des situations dans lesquelles elle se retrouve, parce qu’on peut facilement se rappeler d’un souvenir de notre vie qui ressemble. A prend avec beaucoup de légèreté.

En conclusion, c’est très court, mais on s’attache très vite au personnage et du coup on ressent vite des sentiments de joie ou de compassion pour elle. Un vrai bol d’air frais limite addictif.

 

5/5